Jo99
Plan
Introduction
Développement
I. 1) 5 domaines où le doute est permis (cf. Descartes, le doute méthodique, cours sur la conscience) mais où l’on croit savoir que ce que l’on sait est vrai.
2) Reprise des 5 domaines pour établir 5 critères de l’adhésion.
3) Définition de la vérité : la vérité ne renvoie pas à la réalité des choses, qui sont, qui existent, mais à nos jugements sur la réalité des choses, qui peuvent s’accorder à la réalité ou non, càd être vrai ou faux, selon la définition classique de la vérité comme « adéquation de la pensée et de la chose » (St Thomas d’Aquin).
Transition
II. 1) Des opinions fondées sur des bases fausses ne peuvent être assurées. Les critères retenus pour s’assurer de la vérité des arguments ci-dessus (cf. I.2) sont autant de bases des arguments. Il convient d’en éprouver la vérité : l’entreprise du doute méthodique de Descartes consiste à rechercher une vérité absolue, càd dont on ne peut absolument pas douter.
Méthode : voir s’il est possible d’imaginer le moindre doute en des vérités reçues et, si oui, les rejeter comme absolument fausses.
2) Les 5 critères retenus pour s’assurer de la vérité des 5 domaines retenus de la vérité (cf. I.1) ne résistent pas à l’épreuve du doute.
3) La non recevabilité de la définition classique de la vérité comme « adéquation de la pensée et de la chose » : je ne peux savoir si mon jugement censé me faire savoir ce qu’est la réalité est vrai, parce que pour cela il faudrait déjà que je sache ce qu’est la réalité pour voir si mon jugement lui correspond.
4) L’attitude sceptique de celui qui ne se prononce pas quant à la réalité des choses semble la plus pertinente.
Transition
III. 1) Le dépassement du doute sceptique ; « je pense donc je suis » (Descartes) : l’indubitabilité de l’existence de la pensée et du sujet de la pensée en tant que « chose qui pense » (idem), le « Je ».