Johan Creten, artiste belge, fait ses études aux beaux-Arts de Gand puis à Paris, il est ensuite pensionnaire de la villa Medicis à rome puis au Bass Museum of Art de Miami Beach, il fut également résident de la manufacture de Sèvre et a enseigné aux Etats-Unis, aux Pays-Bas, en Belgique et en France.
Plus connu pour ses oeuvres en céramique il développe l'art de la métamorphose notament avec le sujet récurrent de la femme fleur (Vague, odore di femmina).
Les premières recherches sur son travail nous mènent à une multitude de sculptures d'aspect fragile, passant par des textures brillantes, tentaculaires ou rugueuses, de forme allant de l'indéterminé à l'animal jusqu'a la femme.
En entrant dans la galerie mon regard se pose immédiatement sur une grande salle en contrebas où s'élèvent d'immenses statues sombres mais la 1ère oeuvre exposée à mon niveau est un banc entre ce qui ressemble à deux torses, fleurissant, posés sur des formes de champignons. En m'en approchant j'observe la remarquable finesse des pétales en terre cuite qui recouvrent les deux torses féminins.
L'artiste évoque la femme par son parfum, le parfum par les pétales de fleurs.
Le banc me donne envie de m'assoir mais la fragilité de ce qui le borde me retire tout de suite l'idée de la tête.
Après quelques recherches j'apprends que les pétales sont également associées au sexe féminin, ce qui me fait assimiler la forme de champignon à celle d'un phallus.

A côté une petite sculpture en bronze qui présente une texture de bois mais de couleur dorée ce qui donne un contraste intérressant, malgrés la simplicité de l'objet, la matière brute, son effet doré lui donne tout une noblesse.
Le tout se termine par un plaque toujours en bronze mais rappelant le marbre, posé sur un socle de béton brute. Le mélange de ces matériaux me fait penser à une chronologie de leur apparition. La forme de l'objet me rappel certaines statuettes représentant la déesse mère.

Uné vidéo, malheureusement peu