John cockerill
En 1817, il achète avec son frère James Cockerill le Château de Seraing, le Roi Guillaume des Pays-Bas l'ayant chargé du développement de la sidérurgie dans les environs de Liège. Il commence par développer à proximité un haut-fourneau à coke plutôt qu'à bois. En 1825, James Cockerill vend ses parts au roi des Pays-Bas.
Un moment menacé par les troubles issus de la révolution belge, John Cockerill se retrouve finalement seul propriétaire des usines de Seraing. Le groupe comptera jusqu'à 60 implantations dans le monde.
La Belgique souhaite développer son réseau de chemin de fer. Les ateliers John Cockerill fourniront les premiers rails, wagons et locomotives de l'Europe continentale. Les constructions métalliques seront de toute nature, incluant notamment des ponts et des paquebots.
En 1838, malgré la faillite de son établissement bancaire, il fonde un complexe industriel indépendant comprenant les différentes fabriques destinées à développer le premier complexe industriel intégré. Celui-ci comprend notamment un haut-fourneau, des fonderies, des forges, des laminoirs et des ateliers de construction mécanique. Sont également situés à proximité des charbonnages, une mine de minerai de fer, ainsi qu'un réseau de chemin de fer et un port sur la Meuse. De multiples innovations technologiques, dont le laminoir, seront mises en œuvre dans ce premier complexe industriel.
John Cockerill meurt de la fièvre typhoïde en 1840 lors d’un voyage d’affaires à Warszawa.
Ses usines assureront la prospérité économique de la région pendant plus d'un siècle. Elles font désormais partie d'Arcelor depuis