Joseph grand
Cottard : Homme moyen lui aussi, il est comme le symétrique de Grand, mais dans l'ordre du mal. On ne connaît pas bien les raisons pour lesquelles, au début du roman, il est recherché par la police et tente de se pendre. Ce qui est sûr, c'est que la peste, en détournant de lui l'attention de la justice et en lui fournissant l'occasion de faire du marché noir, de s'enrichir, arrange ses affaires. Ainsi souhaitetil voir le malheur général s'amplifier et durer. La fin du fléau signifie pour lui la fin de son trafic et la reprise des poursuites dont il a déjà été l'objet. Il est battu, traqué, assiégé, mis à mort. L'auteur n'a pas beaucoup de pitié pour lui, car son malheur est mérité.
Rambert : Décidé à refuser l'injustice et les concessions, c’est un journaliste, il n'est pas seulement un homme de plume, il a un passé de militant, il a combattu, pendant la guerre d'Espagne, comme républicain. C'est cette