Au XIXème siècle, tout particulièrement, l’homme a été amené à se poser des questions existentielles, chose qu’il n’aurait jamais été amené a faire s’il n’y aurait pas eu l’attentat du 11 septembre2001 à New York, l’explosion de l’usine AZF à Toulouse, le conflit Israël-Palestine ou encore la tentative de coup d’état en Côte d’Ivoire. L’homme s’est donc demandé s’il faut jouir de l’instant présent. Il est d’emblée très clair que l’impératif de jouir de l’instant présent exprime une exigence morale. Or, une analyse plus précise montre que cette exigence morale est un paradoxe. D’un côté, « la jouissance de l’instant présent » présente une particularité : celle de la jouissance et celle de l’instant présent. La jouissance ici entendue, non comme sentiment érotique mais comme tirer un vif plaisir, une grande joie par rapport aux instants de notre vie ne manque pas de faire des choix. Or, élire des instants particuliers de notre vie, c’est choisir, donc faire des exceptions.
Mais qu’en est-il des instants dont on ne veut pas jouir ?
Dire qu’il faut jouir de l’instant présent est donc paradoxal, et cela pose le problème suivant :
Comment associer l’idée d’obligation avec l’idée de choix, toujours possible ?

C’est ce que nous allons donc essayer d’expliquer tout en abordant trois questions capitales :
Tout d’abord, faut-il jouir de l’instant présent ? Mais si cela ne s’avère pas possible, la jouissance de l’instant présent est-elle accessible à tout le monde ? De plus, si l’on peut jouir de l’instant présent, faut-il jouir de tous les instants d’une vie ?

L’homme s’est demandé s’il faut jouir de l’instant présent. Comme on disait précédemment, de nos jours, au XXIème siècle, de terribles événements se sont produits.
Le 12 septembre 2001, les tours jumelles du Wall Street Center n’existaient plus. Qui aurait crû qu’un avion aurait eu la cruauté de foncer dans des bâtiments historiques ?
Ainsi beaucoup de personnes sont mortes et il se peut