Journal de lecture la vendetta
Honoré de Balzac
Gravure relevée dans le Petit Journal Illustré du 31 mai 1908.
Petites explications : Pauline Rizzi a été quittée par son mari Antoine Rizzi qui fréquentait une jeune fille de 18 ans nommée Annonciade Poletti. Ces deux derniers se promenaient devant un kiosque à journaux tout en narguant l’ancienne épouse. Indignée, cette dernière dégaina un revolver de poche et tua les deux tourtereaux. Par malchance, au commissariat, les parents d’Annonciade venus chercher le corps de leur fille croisèrent la meurtrière. Aspiré par la soif de vengeance, le père de la défunte vida son chargeur de revolver sur celle-ci qui mourut sur le coup. Maitrisé par les policiers, le père fut mis aux fers satisfait de ses actes.
Je trouve que ce tableau illustre bien une vendetta (fait de rendre la justice soit même, souvent œil pour œil et dents pour dents). On y distique bien la meurtrière devenant la victime (Dame au chemisier jaune à pois rouge) et les expressions des les deux victimes féminines à l’instant de leur mort se ressemblent vraiment.
Journal de lecture
La Vendetta d’Honoré de Balzac
P 19 à 31 | La Vendetta d’Honoré de Balzac | Le 27/09 | | Journal de lecture | 21 h 56 |
Il est 21h56, je lis pour m’endormir. C’est très dur de lire un livre de Honoré de Balzac et cela devient une grande difficulté quand on essaie de lire en diagonale et de comprendre en même temps. Les prénoms ne cessent de changer. Ainsi napoléon BONAPARTE et le premier consul ne sont qu’une seule et même personne. Ce sont des textes très très très réalistes. Tout est minutieusement décrit de haut en bas et de bas en haut. Corse de pur sang comme Napoléon et son premier ministre, Bartholoméo est un personnage rancunier et opportuniste. Il est maintenant 22h19 et j’ai relu ces douze pages pour comprendre ce premier passage. C’est une réussite. Après une lecture plus lente et plus approfondie, je perçois alors que Balzac glisse des commentaires subjectifs