Journal de l'ouvrier au 19eme siecle
Au XIXème siècle, à notre époque, la vie des bourgeois est particulièrement sereine. Leur niveau de vie est élevé : ils tirent rémunération du travail des ouvriers. On les distingue facilement grâce à leur costume avec cravate ou nœud papillon. De plus, leurs maisons regroupent des pièces spacieuses avec beaucoup de décorations. On y trouve des plantations, des pendules, des chandeliers, des bibelots, des statuts... Les pièces sont aussi relativement claires; il y a en effet, de nombreuses fenêtres. Souvent, ils organisent des réunions suivis de grands repas accompagnés de vin. Ils parlent alors, de leurs différentes entreprises et cherchent toujours à trouver des moyens d'économiser, se moquant des ouvriers. L'autre jour, Schmitt, contremaître, a licencié tous les hommes de l'usine car ils coûtaient trop chers; ils ont été remplacés par des femmes. Aussi, les bourgeois s'accordent quelques loisirs de temps en temps tel que le théâtre. Quand à leurs enfants, ils ne travaillent pas mais, apprennent à lire, écrire, compter...
La vie et le cadre de vie déplorable des ouvriers
Chez les ouvriers, l'ambiance est particulièrement tendue. En effet, leurs salaires sont très faibles (environ 1,40 francs par jour); ce qui leurs permet à peine de se nourrir. Ils ne mangent, en général, que du pain et des pommes de terre et cela, seulement quand leur salaire le leur permet. Lors des repas, ils se battent pour le pain. Alors, quelques fois, certaines femmes se prostituent pour gagner plus d'argent. Aussi, ils se servent de lanières comme vêtements. De plus, les maisons ouvrières sont insalubres et très sombres du fait de l'absence de fenêtres. Il ya aussi beaucoup d'enfants par famille. Les ouvriers vivent alors, dans une promiscuité misérable; ils dorment tous dans la même chambre et n'ont donc, aucune intimité. De même, les enfants ne vont pas à l'école. A moins de huit ans, ils doivent travailler car ils rapportent de