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La consommation des ménages français augmente et le chômage très faible reste inférieur à
2%. Cette hausse du niveau de vie s’accompagne d’une augmentation du niveau d’équipement des ménages. En 1957, seuls 6.7% des foyers étaient équipés en automobiles contre 65.3 % en 1976. On voit donc se développer une véritable société de consommation.
Dans les budgets des familles, la part des dépenses d'alimentation et d'habillement diminue, c’est la fin de l'économie de survie (pour le plus grand nombre). La consommation devient une des préoccupations des Français. De nouveaux objets au design alléchant garnissent les intérieurs : rasoir, transistor, sèche-cheveux, lampadaire, cocotte-minute, mixeur, téléphone...
Ecrivains, cinéastes, chanteurs s'intéressent bien sûr au phénomène, qui ne manque pas de les inquiéter.
Lorsque Boris Vian écrit cette chanson, la consommation frénétique d'objets ménagers n'en est qu'à ses débuts.
1) Les paroles :
Boris Vian décrit les affres de l’amour moderne. Alors qu'avant les amoureux pouvaient vivre d'amour et d'eau fraîche, que des fleurs offertes faisaient plaisir, il faut maintenant l'abondance des biens de consommation. Cette œuvre traduit avec humour la crainte de
Boris Vian de voir les sentiments amoureux remplacés par le plaisir de la consommation et la possession d'un maximum de choses.
Il oppose « autrefois » et « maintenant », « ça change, ça change »pour bien insister sur le changement, les nouvelles modes. Boris Vian joue sur les mots (Gudule, prénom rarissime, anachronique et ridicule), en invente (ciregodasses, ratatine-ordure...) et