Jubil F
De mémoire d'homme, l'on a jamais appris le jubilaire auteur coupable de l'un des quatre vœux spécifiques et propres à la règle des Frères de saint Jean de Dieu. Loin d'être un saint, ce religieux a au moins le mérite de plonger non seulement ses aspirations et ambitions dans le Sang de l'Eucharistie mais de s'en ressourcer à l'aube de chaque jour. Homme profondément de prière, cela ne l'empêche guère d'être très actif (sinon excessivement super actif) en relation avec les exigences de la vie communautaire.
Sa devise pourrait se libeller : Dieu – Travail. Voulant suivre le Christ de plus près, comme le recommande le Concile Vaticanii II au sujet des religieux, cet Italien d'origine se renonce à la fois à tout et renonce à tout : ses intérêts matériels et financiers voués aux plus démunis , sa propre famille totalement absente des cérémonies de ses vœux perpétuels..
C'est ainsi que l'on peut remarquer dans le style de son être et dans le parcours de sa vie un réel dépouillement très prononcé et palpable.
Ces ressources humaines et vertus spirituelles ne demeurent sans influence réelle sur l'exercice de sa profession, la médecine.
FRERE FLORENT, LE MEDECIN AVEC LES AUTRES.
Une conviction intérieure habite ce médecin et gouverne toute l'envergure de sa relation avec autrui, ce que le Pape François appelle "la sortie de soi". En effet, conscient des dons et capacités qui lui sont dotés par le Créateur Maître des talents, le Jubilaire les accueille, puis les assume en le mettant exclusivement au service des autres, surtout les malades et ses collaborateurs de profession. "Qu'as-tu que tu n'aies" reçu, et si tu l'as reçu, pourquoi t'enorgueillir ?
Le premier et fondamental talent que le religieux a reçu, c'est son être lui-même avec ses acquis et le capital de ses expériences. Exprès, a-t-il choisi cette profession de médecine, pour servir et soigner les plus pauvres, les plus démunis. D'une capacité forte