Jugement de jn guyot
Ce texte est un jugement de Joseph Nicolas Guyot, jurisconsulte né en 1728 et mort en 1816, concernant la royauté de l’Ancien Régime.
En cette époque pré – révolutionnaire ou France est encore structurée selon les 3 ordres (Clergé, noblesse et tiers-état), le système est une monarchie dite absolue et de droit divin. Le roi a tous les pouvoirs, et il est seul à pouvoir gouverner le Royaume. Il est considéré comme étant un ministre de Dieu, choisi et protégé par lui. Ainsi dans ce jugement, JN Guyot fait apparaître les grandes lignes qui selon lui définissent la royauté à cette époque : l’Ancien Régime.
L’intérêt de ce texte réside dans le fait qu’il nous aide à comprendre la place du roi ainsi que l’organisation de l’Ancien Régime. Ainsi il nous permet aussi de mettre en lumière les raisons pour lesquels le blocage de ce système a pu mener, quelques années plus tard, à la Révolution.
Dans quelle mesure peut on considérer l’organisation du pouvoir à la veille de la Révolution comme une réelle monarchie absolue de droit divin?
Nous verrons dans un premier temps en quoi le roi pendant l’Ancien Régime est un monarque de pouvoir absolu et droit divin, puis nous nous demanderons quelles sont les limites inhérentes à la crise pré-Révolutionnaire que cette même monarchie a pu subir.
I – Le roi en France sous l’Ancien Régime : un monarque absolu de droit divin
A – La monarchie absolue : le Pouvoir détenu par un seul homme
En France sous l’AR, le pouvoir est détenu par un seul homme : le roi. Ceci est exprimé dans le jugement de JN Guyot : « nous avons un roi, c’est a dire que nous sommes soumis a la volonté d’un seul ». Cette monarchie absolue