Juif
En 1066, les Juifs arrivent en Angleterre dans le sillage de Guillaume de Normandie, dit "le conquérant". Au début du XIII e siècle, une vague d'antisémitisme déferle sur l'Angleterre. Accusés, entre autres choses, de meurtres rituels, les Juifs sont forcés de porter l'étoile jaune. En 1290, Edouard 1er les expulse manu militari. En 1655, Cromwell, sur intervention du rabbin Menasseh ben Israel d'Amsterdam, autorise les Juifs à revenir en Angleterre. Cette réadmission ne faisait jamais que sceller l'alliance qui s'était nouée entre la monarchie britannique et divers groupes juifs sous le règne de Henri VIII, après que celui-ci eut envoyé à Venise son agent secret, Richard Crooke, pour consulter un cabaliste et des rabbins au sujet de sa demande de divorce et de remariage auprès du pape. Dans la seconde moitié du XVI e siècle, John Dee, astrologue, alchimiste et agent secret de la reine Elisabeth I, initie les classes supérieures anglaises aux secrets de la cabale et invente la doctrine de la "British-Israel identity" comme justification de l'empire britannique; Francis Bacon lui emboîte le pas, sous l'influence de l'ordre rosicrucien. Fondée en 1694, la "Bank of England" jette les bases de la domination financière du monde par la juiverie enkystée dans la City. Point d'orgue de l'alliance entre la ploutocratie britannique et le judaïsme, Benjamin Disraeli devient en 1837 le premier Juif élu au parlement anglais, puis, quelques années plus tard, le premier "prime minister" juif de l'histoire de l'Angleterre. Romancier à ses heures, comme politicien il devait mettre en pratique un des points du programme judéo-maçonique de domination mondiale qu'il exposait avec impudence dans ses romans : la construction d'un "empire de marchands". L'"empire britannique", en effet, n'a jamais été qu'un "empire de marchands"; cet "empire de marchands" n'est plus; les marchands,