Juju
D’après Longchamp, secrétaire de Voltaire, c’est au cours des soirées mondaines données à Sceaux[->5], chez la duchesse du Maine[->6], que l’idée d’écrire des contes inspire à Voltaire ce petit roman, qualifié aussi de conte philosophique, qui connaît plusieurs éditions à partir de 1747. Il s'est par ailleurs défendu d’en être l’auteur, le considérant comme une simple « couillonnerie »
Cette œuvre est inspirée d'un conte persan[->7] intitulé Voyages et aventures des trois princes de Serendip[->8]1[->9]. Cependant Zadig va plus loin que les trois princes de Serendip en ce sens qu'il utilise la science de son temps, un « profond et subtil discernement », pour parvenir à ses conclusions. Voltaire n'évoque pas le hasard mais parle d'une « bizarrerie de la providence[->10] »2[->11]. Il introduit également le suspense dans son récit, alors que dans la tradition du conte oriental le lecteur est averti dès le départ que les trois frères n'ont pas vu l'animal, ce qui renforce le raisonnement indiciaire de Zadig pour se rapprocher de la méthode scientifique[->12].
Auteur|Voltaire[->13]|
Genre|Roman[->14], Conte philosophique[->15]|
Pays d'origine|France[->16]|
Lieu de parution|Londres, [i.e. Amsterdam]|
Éditeur|Pour la compagnie|
Date de parution|1747[->17]|
Fiche de lecture 1 :
Titre : Zadig
Auteur : Voltaire (de son vrai nom Francois Marie Arouet)
Mouvement : Le siècle des Lumières
Genre : Conte philosophique
Date de publication : 1748
Édition / collection / nombre de pages : petits classiques Larousse / lycée / 120 pages et 19 chapitres
Résumé : Zadig ressemble vaguement à Candide car le but est toujours cette recherche du bonheur. Zadig est un jeune babylonien qui vécut au temps du roi