Jules valles la magie de la lecture
Dès les premières lignes du texte, Jules Vallès pose le cadre de la scène : une pièce pratiquement vide comme que le souligne parfaitement le premier mot employé « Rien ». Seuls quelques objets peu intéressants semblent trainer ici et là : « des plumes rouillées » « le cadavre d’un lézard ». Tout cela nous fait penser à une cellule de prison, image que nous retrouvons à la fin du texte avec l’évocation de la serrure et des rats. C’est un monde que le narrateur essaie de fuir en attrapant péniblement un livre comme un trésor.
La lecture a provoqué sur l’enfant une totale évasion du monde réel : il ne sait plus depuis combien de temps il est enfermé. Transporté dans un monde imaginaire grâce à la lecture de Robinson Crusoé , et malgré les douleurs physiques ressenties à son réveil « le coup brisé et la nuque qui me fait mal » l’enfant a du mal à revenir à la réalité. Il poursuit son évasion dans un monde imaginaire. La lecture lui apporte une « émotion immense » qui le touche jusqu’au plus profond de lui. Malgré son réveil, son imagination le fait encore rêver et le transporte dans le monde solitaire de Robinson à qui il s’identifie, seul dans cette pièce. Toutes ses pensées sont