julie
Les sirènes retentirent, le paquebot commença à bouger. Je voyais tous ces gens en train d’agiter leurs mouchoirs et de crier, certains mêmes pleuraient. Moi, j’étais soulagé, soulagé de ne plus avoir à croiser le regard de ma mère, à affronter la vérité. J’aperçus La Perle , ma famille, et plus particulièrement mon père, me faisais des grands signes d’adieux. Mais bien vite, la barque ne fus plus qu’un minuscule point noir.
Aujourd’hui ne fut pas de tout repos, des passagers frappaient sans cesse à la porte de l’infirmerie pour se plaindre de mal de mer. Je leur ai donner de l’alcool de menthe sur un sucre et leur conseilla d’aller se reposer dans leur cabine en leur promettant que ces maux allaient disparaître.
8 octobre 1888
Deuxième journée à bord de La Lorraine. Plusieurs personnes sont de nouveaux venus se plaindre de maux de tête, de ventre. Il y a un même, une petite fille, Jeanne, qui, en voulant se rendre dans sa cabine, s’était foulé la cheville. A douze heure, le capitaine a lancer un appel à toutes les personnes présentes sur le bateau. Il les invitas à se rendre à la proue. Lorsque que tout le monde fut réuni, le capitaine, à l’aide d’haut parleurs et de quelques employés, expliqua comment réagir en cas d’incident et lista les règles de sécurité. Il montra où se trouvait les canots et gilets de sauvetage. Au repas du soir je me vêtus de ma plus belle redingote car je dînais à la même table que le capitaine, grâce à mon statut de médecin de ce paquebot. C’est un homme grand et mince, moustachu et barbu, cheveux court. Il se nomme Louis Privaud mais tout le monde l'appelle capitaine Louis.
9 octobre 1888
J’ai passé mon deuxième dîner avec le capitaine. C’est un homme très charmant et souriant. Ce soir je me suis rendu pour la première fois au fumoir. C’est une vaste pièce rempli d'hommes qui jouent au billard ou aux cartes dans une atmosphère enfumée par les pipes.
12 octobre 1888
Peu de patient