123ezrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr- rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr- rrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr- rrr'attirance que tu évoques dans "La jeune fille a froid ...et vous fait remarquer / Que le brouillard du soir commence à se lever". Les filles, c'est fragile, c'est gnangnan, ça a toujours trop froid ou trop chaud, et puis, vous ne vous en étiez pas aperçu, peut-être parce que vous vouliez que cette promenade dure un peu plus longtemps, vous n'avez pas vu le temps passer. Mais il faut bien rentrer, et lorsqu'on pousse la porte de la maison, affamés, on est accueilli par une bonne odeur de dindon rôti. Monde rassurant, monde heureux, sans souci, une maman qui veille, un plat qui mitonne sur le feu, monde d'adolescents qui ne veulent pas encore sortir de l'enfance.

Un travail impressionniste : La grande difficulté pour le poète est de faire ressentir une émotion d'un évènement aussi banal qu'une promenade en hiver dans un jardin public. Nerval compose son poème comme un tableau impressionniste, avec de petites touches de couleur : Un peu de jaune (le soleil) sur la terre blanche (la neige), les taches vives des toilettes FLEURIES sous le fond noir des arbres, le brouillard qui voile les couleurs et le soir qui les obscurcit. Et comme les couleurs ne suffisent pas, il rajoute quelques sons, les voix de la mère, de la jeune fille'attirance que tu évoques dans "La jeune fille a froid ...et vous fait remarquer / Que le brouillard du soir commence à se lever". Les filles, c'est fragile, c'est gnangnan, ça a toujours trop froid ou trop chaud, et puis, vous ne vous en étiez pas aperçu, peut-être parce que vous vouliez que cette promenade dure un peu plus longtemps, vous n'avez pas vu le temps passer. Mais il faut bien rentrer, et lorsqu'on pousse la porte de la maison, affamés, on est accueilli par une bonne odeur de dindon rôti. Monde rassurant, monde heureux, sans souci, une maman