Jusqu'à la mort...
Cette thèse est étayée dans la suite du texte à l’aide d’arguments et d’exemples.
Il y deux types d’exemples
Dans le deuxième paragraphe, Voltaire évoque la situation des pauvres qui, s’ils ne sentent pas leur situation, ne se révoltent pas contre leur état. S’ils arrivent à une prise de conscience, ils se révoltent et c’est la guerre : « Mais quand ils la sentent, alors on voit des guerres, comme celle du parti populaire contre le Sénat à Rome ; celle des paysans en Allemagne, en Angleterre, en France. ».
Deuxième argument dans le troisième paragraphe : « Tout homme naît avec un penchant assez violent pour la domination, la richesse et les plaisirs et avec beaucoup de goût pour la paresse. » C’est un argument qui l’idée que l’égalité parmi les hommes est impossible. « le cuisinier peut dire : « Je suis homme comme mon maître, je suis né comme lui en pleurant ; il mourra comme moi dans les mêmes angoisses et les mêmes cérémonies. Nous faisons tous deux les mêmes fonctions animales. Si les Turcs s’emparent de Rome, et si alors je suis cardinal et mon maître cuisinier, je le prendrai à mon service. »
Dans une logique argumentative, ce type d’exemples par analogie peut parfois paraître peu convaincant. Il dénonce et réfute l’argument du cuisinier par : certes, « Chaque homme, dans le fond de son cœur, a droit de se croire entièrement égal aux autres hommes » ; certes le discours du cuisinier est « raisonnable et juste » mais chacun doit faire son devoir, « ou toute société humaine est pervertie.