Jusqu'à quel point a-t-on le droit de tester les athlètes?
L'usage des substances qui améliorent la performance athlétique, mieux connu comme le dopage, a longtemps été désapprouvé par la majorité des organisations sportives. En 2003, l'Agence mondiale antidopage, une agence qui est affiliée avec le Comité International Olympique, a élaboré 'Le Code Mondial Antidopage'. Cela promeut, entre autres, le dépistage obligatoire et rigoureux des athlètes afin d'assurer le franc-jeu. Cependant, à la poursuite de l'égalité et l'équité dans le sport, est-ce qu'on court le risque d'empiéter sur les droits des sportifs?
Un des plus importants caractéristiques du sport aux yeux des institutions sportives, en plus des sportifs eux-mêmes et du grand public, c'est le fait que les athlètes peuvent être en compétition avec les autres des milieux et des cultures variés, sur un pied d'égalité. L'usage des substances tels que les stéroïdes, la testostérone et l'amphétamine donne aux concurrents un avantage déloyal. L'Agence mondiale antidopage (l'AMA) prétend qu'on a le droit d'exiger les contrôles antidopages pour que chaque athlète ait de bonnes chances de gagner.
Cependant, on pourrait retourner l'argument en alléguant que le même fait que les athlètes viennent des situations différentes veut dire qu'il n'est jamais possible d'obtenir un concours complètement 'équitable'. Certains pays investissent les plus grandes sommes d'argent à l'athlétisme que d'autres; certains sportifs utilisent la technologie de pointe, comme la tenue de sport faite en tissus qui réduisent la résistance aérodynamique, pour augmenter ses chances du succès; et ainsi de suite. L'invalidation de l'objectif principal des contrôles, un objectif qui est inaccessible, rend surement l'argument avancé par l'AMA nul. Toutefois, il faut attirer l'attention sur le fait qu'il n'est pas la même chose d'avoir 'le droit de faire' et d'avoir 'justification en faisant' quelque chose.
Il est évident qu'avoir le