Juste la fin du monde, jean-luc lagarce
CM
Littérature comparée.
Juste la fin du monde, Largarce I- Portrait de l’auteur
Ecrire œuvre autobiographique= combat. « C’est un défi qui est à partie liée avec la mort »
Type de théâtre de L : s’inscrit dans tradition théâtrale STATIONEN DRAMA (drame qui a des stations du christ), théâtre du XIXème siècle qu’on retrouve chez Strindberg & Ibsen théâtre médiéval chrétien retrace un voyage / pèlerinage entre vices & vertus. Largarce s’inspire de ce théâtre, mais on ne trouve pas le chemin de Dieu, ni du bien. L= Théâtre subjectif, perso livré qu’à sa propre conscience, jusqu’aux années 80, le théâtre est tourné vers Dieu et non vers l’homme. Les perso sont comme des témoins de la vie de Louis (ils ne parlent de rien d’autre, comme s’il était mort). Ce n’est pas LE CID, ni Hernani, un héro en action ; un perso qui meurt, va mourir= tragique, mais on ne le voit pas mourir. Tragédie antique classique= Mort, ici = on est mort= autre genre dramatique = martyr (drame baroque, perso fou/ sage, paria de la société, non tragique) ; « rien est exceptionnel dans ta petite vie » Antoine il n’est pas un héro tragique, car Louis homme ordinaire, n’a rien d’exceptionnel.
Paroles testamentaires, notion juridique, sérieux, font déposition (source de leurs reprises constantes ?) Parcours de Louis peut être comparée à la passion du Christ, déréliction de son point de vue ; sinon de procès en sainteté pour les autres, analyse des actes de la vie du mort, comportement/ caractère… Permet à Louis de faire de sa vie : une légende. II- l’écriture
Répétition de thèmes, d’expressions, situations ; reprises « tu as dit ça » échos, chacun reprend les mots de l’autre, donc le discours se construit à plusieurs.
Principe de non bouclage (conversation entre deux personnes question/ réponse), n’existe pas chez Largarce, mais il y a un refus de l’échange.
L’infinie précision, reprise pour préciser, moyen/ tentative d’approcher la vérité.