sorerie par la trésorerie zéro, emprunter juste œ dont l'entreprise a besoin et pas plus) et de mieux communiquer auprès des investisseurs (qualité de l'information) ». Faire de bonnes prévisions est à la portée de toutes les entreprises, mais ces dernières ne s'en donnent pas toujours les moyens. Trop souvent encore, elles se contentent d'utiliser des tableurs, certes utiles, mais très consommateurs de temps et sources d'erreurs de manipulation. Sans oublier que pour obtenir de bonnes prévisions, il faut introduire de bonnes données, fiables et à jour, dans des systèmes d'information intégrés. Il y a quelques mois, BearingPoint rappelait d'ailleurs - dans un précédent article(l)-, que la prévision de trésorerie était « une denrée périssable qui souffre de problèmes inhérents à l'activité commerciale de l'entreprise, à une gestion des encaiss~ments qui n'est pas toujours la priorité des forces de vente, à de trop nombreux litiges sur factures, à une exploitation insuffisante de l'expérience du terrain ». Le maillon faible étant la réactivité des acteurs à transmettre à la trésorerie Groupe les informations relatives aux variations quotidiennes. John Nicholas, du département Global Payments and Cash Management chez HSBC partage ce point de vue. Il estime que les trésoriers n'ont pas suffisamment d'influence sur les filiales, d'où un problème de mise en place de données précises et complètes.
Les prévisions, indicateur avancé de la trésorerie ?
Elles pennettent au trésorier d'accroître sa visibilité financière afin de pouvoir réagir plus tôt, plus vite et mieux. Pour Brice Roche,il convient d'être vigilantssur plusieurspoints afin de faire de bonnesprévisions: «il faut d'abord,dit-il, avoir une même compréhensiondes tennes comme "cash-flow", "date de valeur", "nombre dejours clients (OSO)" ; il faut, ensuite,développerune culture du cash à l'intérieur de l'entreprise afin d'avoir desinfonnationsde qualité (l'infonnation vient desopérationnels,il faut donc les