SCÈNE 3 PARTIE 2– JEAN-LUC LAGARCEINTRODUCTION- JLL est à la fois comédien, directeur de troupe et dramaturge. -En 1988, il est atteint du sida et il écrit Juste la fin du monde en 1990. Malgré sa mort prématurée à l’âge de 38 ans, JLL laisse derrière lui plusieurs pièces qui rencontrerons un succès posthume. -Son œuvre interroge la difficulté des relations familiales. Les retrouvailles entre Louis et sa famille donnent lieu à des échanges tendus. L’annonce de louis concernant sa mort devient impossible.-dans cette scène, Antoine expose dans une longue tirade l’ambivalence de sa relation avec Louis, entre le ressentiment et l’amour compassionnel. PROBLÉMATIQUEComment cette tirade accable-t-elle Louis de culpabilité ?PLAN I- Antoine exprime sa culpabilité- « Tu es là » (l1) = Antoine en revient à la situation précédente - « sans » (l3) = préposition, exprime l’absence de mot, dénonce le silence de Louis- « devant moi », « debout » (l4) + « sans mot » = rép, reproche à son frère de l’accuser uniquement par son silence énigmatique et sa posture- « à te mettre debout » = épanorthose, reformule pour mieux dire- « et » (l5,6,8) = CDC, complète ses propos, bcp de reproche - « je te plains » (l5), « pitié » (l6,7), « peur », « inquiétude » (l8) = rép, champs lex de …afficher plus de contenu…

» (l34) = forme interrogative, absence durant la tirade - « Je ne dirais plus rien » (l35) = futur de l’ind, gouffre infranchissable, ironie, mots qu’aurait pu prononcer Louis pour annoncer sa mort - « Seuls les...en rire » (l36) = dernière réplique d’Antoine énigmatique- « Je ne l’est ai pas entendus » (l37) =