"Plaisante justice qu'une riviere borde" écrit Pascal dans ses Pensées mettant ironiquement en avant l'incapacité qu'ont les Etats à mettre en place une Justice au sens plein du terme. On peut en effet donner plusieur deffinition à la justice: celle dite en fait, assurée par les lois qui varie en fon- ction des cultures; et celle en tant qu'absolu, universelle, concepte qui place la notion de justice comme étant un idéal. Cependant, les lois, garantes de la liberté civile, nous permettent elles d' esperer en un accomplissement de l'idée de justice? Pour y repondre nous developperons notre reflex- ion en trois axes. D'abord, nous démontrerons que la justice en tant qu'elle est un idéal ne peut jamais etre atteinte, meme par les lois. Puis, nous verrons en quoi la loi est cependant un moyen d' avancer vers une telle justice. Enfin, nous expliquerons en quoi la critique des lois et sa progress- ion laisse croire en un progres de la Justice absolue, universelle.
La justice est avant tout une instituttion. On l'appelle alors "justice en fait" c'est à dire Celle qui est "réalisée", appliquée dans la vie sociale. Par exemple, on condamne (ou on ne condamne pas) dans les faits des délinquants, des criminels: la justice serait défaillante dans une société si ils n’étaient pas punis ni sanctionnés comme ils doivent l’être. Mais ce qui est ici appliqué, ce sont des lois. Doit-on entendre par la que les lois précèdent la justice? Doit on comprendre que ce sont les lois qui dictent ce qu'est la justice? Les lois contrairement a la justice ne sont pas des idées elle est sont des faits concrets et artificiels, c'est a dire que c'est l'homme qui est a son origine.
Or les hommes, toujours limité par leur point de vue, par leur culture, ne sont pas capable de savoir ce qui est bon pour tous. Les lois sont d'abord faite pour eloigner de toute menaces qui pese sur la cohesion sociale et le respect de chaque individu. Ainsi, les lois ne se portent pas