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“ Fable politique, la Ferme des animaux est un plaidoyer caustique contre toute forme de pouvoir, y compris contre les révolutionnaires .C’est aussi une dénonciation du stalinisme. Les animaux d’une ferme anglaise se révoltent contre les hommes, qui symbolisent les exploiteurs capitalistes. “Tous les animaux sont égaux”, est-il proclamé. Mais, peu à peu, les buts et les espoirs de la révolution sont trahis, tandis que naît une nouvelle classe d’exploiteurs privilégiés, les cochons, et que sévit la police secrète des chiens. De plus en plus, les cochons se mettent à ressembler aux hommes avec qui ils acceptent de traiter. “Tous les animaux sont égaux, mais certains sont plus égaux que les autres.” Telle est la morale pessimiste de cette “anti-utopie” féroce. Orwell s’inspire de l'actualité de son époque, et notamment des rapports anglo-soviétiques, qu'il jugeait fragiles et hypocrites ; l'ouvrage fut achevé en mars 1944, mais Orwell ne put le publier car les éditeurs pensaient qu'il risquait de gêner les relations entre Londres et Moscou. ”
La fable politique est un genre littéraire, qui utilise une œuvre de fiction pour faire passer un message politique.
La fable politique est généralement un genre pessimiste, qui dénonce l'évolution probable de la société dans laquelle vit l'écrivain, si elle pousse à leur paroxysme certaines de ses tendances. On parle en anglais de dystopia, mais le terme dystopie est peu utilisé en français. On lui préfère le terme de contre-utopie
Une fable politique historique : en liaison directe avec le contexte historique, Orwell dénonce le totalitarisme du régime stalinien et se fait un devoir de « détruire le mythe soviétique si nous voulons assister à la renaissance du socialisme. »Ainsi la trame narrative du roman peut être mise en perspective avec l’histoire de la Russie depuis la révolution de1917 jusqu’à Yalta en 1945 afin de démonter le mécanisme mis en place par Staline pour asseoir son autorité.
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