Kader attia monographie
MONOGRAPHIE
Kader Attia est né en 1970 à Dugny (Seine-Saint-Denis) dans une famille d’immigrés algériens.
Les cités à logements sociaux , construites à la fin des années 50 , pour répondre à la hausse démographique et à la nécessité de loger en France , ont crée au fil des générations une ghettoïsation économique , politique, sociale, et identitaire.
Kader Attia a grandit dans cette sphère « banlieusarde », isolée, composée majoritairement d’une population multiculturelle de pays ex-colonisés, algérienne, marocaine ou tunisienne, cités ghettos accentué par les désengagements politiques successifs de l’Etat .
Ses « bleds à la française » autogéraient, partagés entre la culture du pays d’origine et la culture d’acceuil dominante que Kader Attia décrit comme « un lieu dont la culture est construite sur le graffiti, la mode de la rue, le rap et le break, tout le monde mange au Pizza Hut ou chez McDonald, tout le monde achète des produits de marques mais chaque jour il faut survivre parce que, seul, on ne vaut rien, on ne peut survivre que dans une bande. »
Kader Attia ne baigne pas vraiment dans le milieu artistique, et n’est pas vraiment incité à développer un épanouissement créatif, il est remarqué par un professeur au collège pour ces reproductions hyperréaliste de paquets de Marlboro et se dirige vers des études à l’école nationale supérieure des arts décoratifs en 1996.
S’en suivra une année supplémentaire à l’école des beaux arts de Barcelone puis deux années en république Congolaise, où le contact avec l'élégance et l'exubérance de la sculpture ancienne et contemporaine d'Afrique centrale le marquera profondément.
De retour à Paris, Kader Attia commence à produire ses premières œuvres aux multiples médiums, comme le dessin, l’installation, la vidéo ainsi que la photo.
Beaucoup de monographies de Kader Attia, procèdent d’un déroulement chronologique, mais nous nous attacherons à construire notre propos en fonction des