Kant : "supposons que quelqu'un affirme"
Tout d'abord, Kant nous propose, à l'aide d'un exemple, une réflexion sur la question de soumission au déterminisme en nous racontant l'histoire d'un homme qui dans une certaine situation doit choisir entre son amour pour la vie ou succomber à ses désirs.
Kant commence son argumentation par un exemple : il émet une hypothèse identifiable à la première ligne à travers la tournure de phrase « supposons que quelqu'un ». Ainsi, il met en scène au travers de son personnage une attitude dans laquelle on peut s'identifier : c'est une démarche qui vise à investir le lecteur. Le fait que cette personne « affirme » ce qui est visible à la première ligne montre qu'elle prend pour vérité et donc ne conteste pas le déterminisme naturel qui est son désir (cf : « penchant au plaisir » l.1-2). Ici, l'homme dont il est question dit qu'il « lui est tout à fait impossible d'y résister » (en parlant de son désir) ce qui montre qu'il n'est apte en