Kant
Texte 1 « Penser, c’est dire non… »
La capacité de penser est ce qui différencie, entre autres caractéristiques, l'homme des animaux. Or l'acte de penser peut se présenter sous trois formes de démarche intellectuelle distinctes. La première est celle de la simple prise de conscience. Ainsi, lorsque l'on pense à quelque chose, on se le représente mentalement : si je pense à une maison, je me la représente en image ou en idée. Penser, c'est aussi, à un degré supérieur, conceptualiser : lorsque nous raisonnons pour déterminer la nature d’un être, nous en formons le concept, nous nous le représentons de façon rationnelle en faisant la part en lui ce qui le caractérise en propre et de ce qui pourrait changer sans qu’il cesse d’être ce qu’il est. Mais l’acte de penser, c'est aussi et peut-être surtout celui de juger : lorsque nous prenons position sur l’une ou l’autre question ou lorsque nous faisons des choix délibérés, nous pensons que les choses sont ou doivent être ainsi que nous le déclarons. Ainsi la pensé peut être interprété de différentes façons. Alain dit, en parlant de la dernière façon de penser, que nous venons d’évoquer, affirme que « penser, c'est dire non ».Nous pouvons donc nos demander si penser se résume au fait complexe de se dire non.
Le thème du texte et la vison de l’auteur est posé des la première phrase, en effet Alain définit sans ambigüité le sens du mot penser : « Penser, c’est dire non. » Il continue son observation s’appuyant sur la comparaison du « non » au réveille et du « oui » à l’endormissement. De cette façon il valorise le « non » plus que le « oui », comme si le non était la source du réveille de la pensé.
Alain précise qu’il ne s’agit de dire non a n’importe quoi, mais de dire non à la pensée. En effet, dire non c’est confronter avec sa pensée ça propre pensée. C'est-à-dire tout remettre en cause, de façon à apporter de la justesse et du raisonnement à ce qu’on pense, à ce qu’on croit. Alain explique