Karim
Contexte
Sur proposition des États-Unis, soutenus par les participants au G20 lors de sa dernière réunion à Londres[3], le G20 se réunit de nouveau, à Pittsburgh, en Pennsylvanie, le 24 et 25 septembre 2009, afin de réformer les régulations bancaires et financières, de faire face aux séquelles de la crise des subprimes[4], et de se préparer à la reprise modérée ou à la faible croissance indiquée par les différentes organisations compétentes. Il s'agira notamment d'élargir les dernières réformes sur les paradis fiscaux du dernier G20, exceptionnellement le système de gouvernance du G20, favoriser la transparence, intégrer le dispositifs de bonus-malus, et légiférer sur des règles de provisionnement en fonds propres pour les banques. D'autre part, il s'agira aussi de réguler des hedge funds puis des instruments dérivés, sur la surveillance des agences de notation.
Les États-Unis et le Royaume-Uni restent hésitants et partagés sur les initiatives du couple franco-allemand, afin de sauvegarder la compétitivité des grandes places financières respectives. Néanmoins, en raison de la crise des subprimes depuis 2007, de l'affaiblissement des banques, et de la mobilisation de l’opinion publique, les gouvernement des États-Unis et de la Grande-Bretagne tendent à rejoindre les initiatives du couple franco-allemand[5] sous coalition européenne ou de l'UE[6]. Néanmoins, les États-Unis proposent d'accroître les fonds propres des banques, présentés comme des garanties, parce qu'ils ont plus aisément accès aux fonds propres que l'Europe, afin d'éviter la régulation des risques, notamment les primes des intermédiaires financier.
De surcroit, ce G20 va éviter l'essentiel : le sujet de la monnaie[7], car se profile derrière une guerre des changes[8].
Conclusions, décisions
• Dans le domaine de l'environnement, avant le lancement des débats, suivant