travers ce texte extrait du premier tome du Capital, Marx nous livre une conception novatrice du travail humain. Il analyse le travail au nom de la haute idée qu'il s'en faisait et dénonce ainsi rationnement la façon misérable dont les hommes étaient alors contraints de travailler et s'engage intellectuellement au coté des travailleurs. Il voit dans le travail, au-delà d'un moyen de transformation de la nature extérieure, un processus de développement de l'Homme par lui-même. Le travail selon Marx transforme et fait réellement évoluer l'Homme. Il aborde dans un premier temps le travail de façon générique puis détermine le travail humain comme unique en le différenciant de celui de l'animal, celui-ci restant purement instinctif. Enfin Marx précise que le travail nécessite au-delà des efforts physiques (des organes), une tension constante de la volonté. Celle-ci ne peut être effective que si le travailleur a le libre jeu de ses forces. De cette manière, le travail réduit à la simple force ramène l'homme au rang de l'animal. Plusieurs questions se posent : -En quoi l'homme joue-t-il, dans le travail, un rôle de "puissance naturelle"? - Le travail est t-il l'essence de l'homme et sa finalité ? Le travail d'un homme peut-il transposer la pensée d'Autrui ? La division du travail réalise elle la finalité de l'homme ou au contraire se contente elle de l'aliéner ? Le texte se divise en trois parties : de la ligne 1 a la ligne 9, l'objet de cette partie est la définition générique du travail comme interaction avec la nature. La deuxième, de la ligne 9 à la ligne 23, le thème de cette partie est le travail définit comme proprement humain et comme essence de l'homme. Et enfin la troisième partie, de la ligne 23 à la fin du texte, aborde la connaissance et le mode d'exécution du travail par les