Keegan, john d., « les principes de la guerre », traduction de « principal of war », military review, 41 (décembre 1961) : 68-72 (pages 1-10 pour la traduction).

779 mots 4 pages
Les principes de guerre, qui peuvent être définis comme des lois qui régissent les confrontations entre différentes forces armées, ont été élaborés au cours des deux derniers siècles. Leur but est de permettre aux commandants militaires de dresser de meilleurs plans – des plans ayant de plus grandes chances de succès – en se basant sur les leçons du passé1. Le présent travail consiste en un bref résumé et une réflexion personnelle de l’article de John D. Keegan, « Les principes de la guerre », traduction de « Principal of War », Military Review, 41 (décembre 1961) : 68-72 (pages 1-10 pour la traduction), dans lequel il discute de la pertinence d’appliquer ces principes aux problèmes de défense contemporain.

Karl von Clausewitz était un officier, historien et théoricien militaire prussien. Il a influencé, directement ou indirectement, toutes les armées occidentales à partir du milieu du 19e siècle jusqu’à aujourd’hui. Se basant sur son travail, «les principes de guerre», Keegan met en lumière les limites de l’application de ces principes sur les guerres contemporaines. En effet, ces principes dont l’objectif de guerre comme défini par l’auteur consiste à détruire les forces ennemies lors de la bataille et à s’emparer de leur matériel offensif a bien fonctionné à Austerlitz, à Jena, à Wagram et à Moscou. Mais sont-ils applicable à tous les niveaux, à toutes les époques et à tous les lieux?

Keegan souligne le contraste entre les puissances de destruction déployée par les armées d’hier et celles d’aujourd’hui et affirme qu’il devrait suffire à éliminer le point de vue selon lequel «les armes changent mais la guerre demeure la même». Il discute également des fondements d’une attaque, plus particulièrement de l’effet de surprise. Il cite comme exemple l’attaque de l’armée russe à Stalingrad en novembre 1942 et celle de l’armée japonaise dans la péninsule malaisienne, montrant ainsi qu’il existe des offensives réussies contre des forces qui savaient quand et où

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