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88297 mots 354 pages
SUJET 1
SUJET NATIONAL, JUIN 2012, SÉRIE ES, DISSERTATION

Peut-il exister des désirs naturels ?

CORRIGÉ

Introduction Faire l’expérience du désir, c’est endurer la morsure du manque et traverser l’épreuve de l’insatisfaction : tout désir est une tension vers un objet désiré, dont la possession nous apparaît à chaque fois comme étant absolument nécessaire — en d’autres termes, quoi qu’un désir commande, il le commandera toujours impérativement. Seulement, il va de soi que les objets sur lesquels les désirs se portent ne sont pas uniformes, en sorte que l’exigence de satisfaction ne revêt pas la même nécessité objective, quelque également nécessaire qu’elle puisse sembler du point de vue subjectif : si mon désir de gloire n’est pas moins impérieux que celui de manger à ma faim, s’il peut même s’avérer plus impératif (le monde ne manque pas d’actrices que les exigences de la célébrité auront contraint à rester affamées leur vie durant), il est bien évident qu’on ne saurait mourir d’être un parfait inconnu, lors même que la famine peut facilement vous ôter la vie, pour peu qu’on s’y obstine. Mais alors, on peut à bon droit se demander s’il n’existe pas des désirs plus naturels que d’autres : à l’évidence il y a des désirs dont la satisfaction, commandée par notre propre nature, est indispensable à notre simple survie ; d’autres appétits en revanche semblent pouvoir demeurer insatisfaits, à condition du moins que notre volonté ait assez de fermeté, et de constance. Ainsi, le désir n’est pas un terme univoque : tous les désirs ne sont pas naturels et nécessaire. Un tri devient alors non seulement possible, mais même souhaitable : si je ne puis donner satisfaction à tous mes appétits, mieux vaut savoir lesquels je dois combler absolument. À supposer alors qu’on puisse distinguer les désirs entre eux suivant le type d’objet sur lequel ils se portent (c’est-à-dire suivant la nécessité objective de leur satisfaction), à
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Sujet 1 supposer même qu’il puisse y

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