Kikoolol
Arto Paasalinna est l’un des écrivains finlandais les plus connus au monde. Il écrivait comme il buvait ; vite et beaucoup. En effet, Il a écrit pas moins de 35 romans (fin 2009). Il se disait avoir été un garçon des forêts, travaillant la terre, le bois, la pêche, la chasse, toutes ces cultures que l’on retrouve dans ses textes. Agé de la quarantaine, l’inspecteur principal Jalmari Jyllänketo est envoyé dans l’ouest de la Laponie pour y enquêter sur un ancien kolkhoze reconverti en une florissante exploitation agricole spécialisée dans la culture biologique d’herbes aromatiques, de champignons, etc. Promu ministère de l’agriculture pour l’occasion, l’inspecteur va vite se rendre compte que les champignonnières installées au fond d’une mine de fer sont en réalité un camp de travail forcé pour les malfaiteurs ayant échappé à la justice. Séduit par la fille de la patronne et par l’entreprise, Jalmari va se lancer corps et âme dans ce projet.
J’aime le dépaysement qu’on retrouve dans certains livres. Mais pas celui dans le potager des malfaiteurs ayant échappé à la pendaison puisqu’il nous emmène dans les régions hostiles du grand nord. Me donnant plus envie de rester chez moi au chaud qu’autre chose. Les personnages et les idées sont abondants, parfois trop. Les nombreuses énumérations des différentes plantes et champignons sont vite lassantes. L’histoire est trop longue, elle aurait dû se terminer plus tôt à la place de rajouter maintes péripéties juste histoire d’allonger le livre et finir par agacer. Mis à part ça, ça reste un bon livre, très intriguant comme son titre et sa