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AMANDLA
*Amandla (ngawethu) : le « pouvoir » (au peuple), slogan de la lutte antiapartheid
Nelson Mandela est mort. Les peuples honorent la mémoire du plus connu des combattants pour la libération nationale de l’Afrique du Sud. Les larmes et les chants se mêlent pour fêter celui qui a su lier
« résistance et réconciliation » comme l’a dit Elias Sambar, ambassadeur de la Palestine à l’Unesco, lors de l’hommage public rendu par le Parti communiste français. Mandela est le symbole du courage des Sud-Africains qui ont libéré leur pays de l’apartheid et l’engager pacifiquement dans la voie de la réconciliation, de reconstruction et du développement. Lui qui disait : « J’ai appris que le courage n’est pas l’absence de peur, mais la capacité de la vaincre », demeurera une inspiration pour des générations de militants dans le monde entier.
Madiba, une statue ? Non, un militant
Mais dans ce concert de louanges, certains ne manquent pas d’air. Ainsi George Bush, ancien président des États-Unis, présent à Soweto à l’hommage organisé par l’Afrique du
Sud mais qui, avec ses amis conservateurs, le qualifiait naguère de « terroriste » jusqu’en...
2008. Ou encore Nicolas Sarkozy, invité par le président Hollande, qui déclarait à Dakar, que
« l’homme noir n’est pas encore entré suffisamment dans l’histoire ». Mandela, avocat, résistant, bagnard, leader de l’ANC puis président, avec ses compagnons de lutte a prouvé que ce sont les peuples qui font l’histoire, et que les Sud-Africains ont écrit la leur.
abattre tous les murs
Madiba, avec la « triple alliance de l’ANC, du Parti communiste sud-africain et de la COSATU », aura réussi à unir son peuple pour faire tomber le mur de l’apartheid. Il reste encore des murs à faire tomber en Afrique du Sud, et dans le monde. Mandela disait lui-même : « nous savons bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens». Continuons notre combat pour sortir Marwan Barghouti, prisonnier