Kkkkkkkkkkkkkkkkk
Potentiel de croissance, forces en présence et modèles de développement
L’engouement autour du projet Autolib’ et l’ampleur pris par le phénomène à l’étranger ont mis le concept d’autopartage sous le feu des projecteurs. Encore embryonnaire dans l’Hexagone avec seulement 25 000 adeptes, ce nouveau mode de déplacement est appelé à se démocratiser dans les agglomérations françaises. Selon le scénario prévisionnel de Xerfi, le marché pourrait ainsi être multiplié par 6 à l’horizon 2015. A l’origine de cet essor, trois raisons principales : • Une forte demande latente. L’autopartage cible une clientèle urbaine de plus en plus réceptive aux alternatives à la voiture individuelle. Souvent considérée comme chère et polluante, cette dernière cède régulièrement du terrain aux transports collectifs et aux modes doux de déplacement (marche, vélo). Sans compter que le statut symbolique de l’automobile perd de sa valeur, notamment auprès des jeunes générations qui participent activement au glissement de la « voiture objet et patrimoine » vers la « voiture service ». Cette évolution dans la perception de l’automobile est d’autant plus favorable à l’autopartage que le coût d’un tel service apparait attractif pour un nombre significatif de conducteurs. Selon les calculs de Xerfi, en dessous de 3 500 kilomètres par an, le recours à l’autopartage plutôt qu’à la voiture personnelle permet en effet de réaliser des économies ; L’impulsion des pouvoirs publics. Après l’élan décisif donné au vélo en libre service avec le Vélib’, la ville de Paris se prépare avec Autolib’ à faire franchir à l'autopartage un bond en avant similaire. Dès sa mise en service fin 2011, Autolib’ permettra en effet de quintupler la flotte de véhicules partagés dans la capitale. Cette implication des pouvoirs publics s’observe également en province depuis plusieurs années ; Les prises de positions des grands groupes de la mobilité. Récemment entrés sur le marché, les