Cet aspect est illustré dans les manuels d’initiation par les constants retournements auquel doit faire face le candidat. Ce qu’il prenait pour la lumière se change fréquemment en ténèbres et ce qu’il avait rejeté se révèle finalement la clef du salut.Ainsi, dans "l’Ange à la fenêtre d’Occident" de Gustav Meyrink, le héros décide de réorganiser toute sa vie en fonction du fer de lance qu’il a découvert : « Le coffret est "dans l’ordre", il est "orienté" ; mon bureau, ma chambre, toute mon existence, vont au hasard de-ci, de-là, ne correspondant pas à une orientation délibérée, et je n’en savais rien jusqu’à aujourd’hui ! [...] Donc, c’est décidé au nom de Dieu, demain "j’orienterai" ma chambre "selon le méridien" » Mais à la fin du roman, cette boite se révèle être un piège, associé à Isaïs la noire : « Ne vous est-il pas en effet venu à l’esprit qu’il existe une certaine analogie entre ce coffret et la robe terrestre qui habille notre bien aimée princesse noire ? » Dans les Noces Alchimiques de Christian Rose-Croix, le héros passe sans cesse de l’affiction à la joie et ce qu’il prend pour des punitions qui lui sont infligées se révèlent finalement être des bénédictions. Il en va de même dans les romans du Graal de Chrétien et Wolfram [1] :- Kundrie la sorcière hideuse qui maudit Perceval est aussi d’une grande noblesse, une messagère du château du Graal. - L’orgueileuse de Nogres insulte Gauvain sans relâche et pourtant, elle est sont initiatrice et le guide d’épreuve en épreuve jusqu’à la victoire. Elle change alors du tout au tout et accepte de l’épouser. [2] - Le chateau de la merveille, avec ses trois épreuves et la salle magique au sommet de l’escalier en spirale ressemble à s’y méprendre au temple de l’initiation des Noces Alchimiques. Mais c’est aussi le chateau construit par le mage noir Klinshor Les maîtres eux-mêmes utilisent tout un ensemble d’artifices afin de placer le héros dans une tension psychologique extrème. Ainsi, le sage Trévizent avouera à