Klm- air france
La fusion des deux entreprises permettra aux clients de KLM d’avoir accès à plus de 90 nouvelles destinations. L’éventuel succès de cette négociation pourrait créer des économies d’échelle et permettrait à Air-France-KLM d’améliorer ses services et de réduire les prix des billets. Une telle situation serait bénéfique tant pour les consommateurs que l’économie en général.
On doit montrer que nos opérations sont complémentaires : Air France est plus présente que KLM dans le sud de l’Europe et en Afrique, par exemple, alors que KLM exploite un nombre plus grand de liaisons vers l’Europe du Nord et l’Extrême-Orient.
Les fusions qui ont eu lieu au cours de la dernière décennie, et qui étaient autorisées par la commission bénéficiaient généralement d’une immunité du droit à la concurrence de six ans. Cela veut dire que personne ne pouvait les poursuivre en justice pour des raisons liées au respect du principe de la liberté du commerce et de l'industrie pendant un délai de 6 ans.
Pour obtenir une autorisation complète on doit céder un certain nombre de paires de créneaux par jour à la concurrence (pour toujours). Ou bien céder les créneaux pour une durée de 6 ans pendant que l’on possède une immunité antitrust. * Nous pouvons leur céder un nombre de créneaux par jour au niveau européen et international comme geste de respect pour la concurrence et comme preuve que nous supportons le choix des services et l’accès à des tarifs compétitifs pour les passagers sur ces routes. * On ne peut pas leur donner plus de 47 paires (94 créneaux individuels de décollage et d’atterrissage). Et on ne peut pas céder plus de six nouveaux vols aller-retour par jour entre Paris et Amsterdam à la concurrence. * Au niveau international on ne cédera pas plus d’un vol entre Amsterdam et New York par jour. * Nous n’avons pas de problèmes avec les accords intermodaux en partenariat avec des sociétés de transports terrestres (la promotion du TGV). *