Figure 6 - les étapes du processus de décision associées aux stratégies des acteurs pour influencer la prise de décision - construction personnelle à partir de l'approche théorique de Mintzberg (1992)
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Le pouvoir

Mintzberg[1] définit le pouvoir comme "la capacité de produire (ou influencer) certains résultats de l'organisation". Cette capacité est liée aux acteurs, individus et groupes d'acteurs.

Selon Dahl[2] (19)"A a du pouvoir sur B dans la mesure où il peut arriver à ce que B fasse des choses qu’il n’aurait pas fait sans lui ". Il fait aussi la distinction entre le pouvoir formel qui est représenté par l’autorité et le pouvoir informel (de nature non légitime) qui est représenté par les jeux politiques.

4 Conditions nécessaires à l’exercice du pouvoir (Pfeffer[3])

Si elles sont réunies B tentera d’exercer du pouvoir sur A :

1) La réalisation des objectifs de B dépend de A 2) Les objectifs de B et A sont différents. 3) Ce qui est jeu dans la relation doit être suffisamment important pour B. Le prix de l’exercice du pouvoir sera accepté par l’acteur si les bénéfices attendus sont importants 4) La distribution du pouvoir entre B et A ne doit pas être trop inégale

Trois options pour exprimer leur insatisfaction face à l’exercice du pouvoir (Hirschman [4])
• Rester dans le système et agir selon les options définies, attitude que Hirschman appelle la loyauté (populairement "se taire et obéir, se soumettre")
• Donner sa démission, ce que Hirschman appelle la sortie
• Rester et chercher à changer le système, ce que Hirschman appelle (la voix)

Une 4ème option : • La loyauté apparente

Comment s'exerce le pouvoir? pression ou légitimation?

(Bourgeois E. et Nizet J.[5])

La stratégie de pression est fondée sur la dépendance de B par rapport à A, c'est-à-dire que A peut affecter la réalisation des objectifs de B.

Pour affecter les objectifs de B, A tentera d'utiliser la menace de ne pas mettre à