Kojève

1929 mots 8 pages
Ce texte argumentatif, écrit par Kojève, traite de la conscience de soi. Dans ce texte, il s’agit pour l’auteur de montrer que l’homme est conscient de soi. Or, comment Kojève peut-il à la fois soutenir que l’homme prend conscience de soi au moment où il prononce le moi pour la première fois, alors qu’il indique par la suite que l’analyse de la pensée ne découvre jamais le pourquoi ou le comment de la naissance du mot ‘’moi’’. Ce texte pose donc le problème du rapport entre l’énonciation du moi et la connaissance de soi : la naissance du mot ‘’moi’’ amène-t-elle vraiment la connaissance de soi ? Dire que l’origine du mot moi signifie que l’homme qui prononce ce moi pour la première fois prend conscience de lui, amène alors à s’interroger sur la force de ce mot ‘’moi’’ parce que le moi peut en effet être un mot que l’enfant utilise comme n’importe quel autre mot qu’il répètera en l’ayant entendu, mais il peut aussi marquer le début de ce que l’on appelle la conscience de soi. Pour résoudre cela, Kojève commence par montrer (lignes 1 à 6) que l’homme s’ouvre à sa réalité en prenant conscience de son être, en montrant tout d’abord (lignes 1à3) que l’homme est essentiellement différencié des autres animaux car il est le seul à avoir conscience de soi, ce qui lui permet de montrer (lignes 4 à 6) que l’homme commence à prendre conscience de soi, au moment où il prononce le ‘’moi’’ pour la première fois’’. Tout cela l’amène à montrer (lignes 7à15) que les désirs conscients de l’homme lui rappellent sa propre réalité et son identité, en montrant (lignes 7 à 9) qu’on ne découvre jamais la naissance du mot moi et ce qu’il en advient, ce qui lui permet alors d’expliquer (lignes 9 à 15) que lorsque l’homme est absorbé par quelque chose, rien ne peut l’en détacher a part le Désir.

Dans un premier grand moment, Kojève entend montrer que l’homme s’ouvre à sa réalité quand il commence à prendre conscience de son être. Il commence alors dans un premier paragraphe par montrer

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