Méthodologie : correction de la question d’interprétation L’émotion dans l’art est-elle génératrice d’illusions ? Texte de Platon tiré de la République X, 595.DéfinitionsEmotion : c’est un sentiment devant lequel le sujet est passif, elle est donc une passion. Il s’agit ici de l’émotion esthétique. Devant une œuvre d’art, le spectateur ressentira des passions cad de la joie, de la tristesse. Attention, il faut prendre le terme de passion au sens classique du terme puisque c’est un …afficher plus de contenu…

Illusions : faire croire que quelque chose est réel, il y a une connotation négative car il y a une intention de tromper. Questions Comment l’art pourrait nous tromper ?L’art n’est-il pas une vertu ? Il doit élever.Comment l’art élève ? Qu’est-ce que l’art chez Platon ?Quel est le statut du sensible chez Platon ?L’art nous élève-t-il vers l’intelligible ?L’art ne s’adresse-t-il qu’au corps ? Le texte : thème : l’art, la thèse : l’art nous éloigne de la vérité par l’imitation. La problématique du texte : l’art n’est-il qu’une imitation de la réalité ? Problématique de la question d’interprétation : L’artiste ne fait-il que s’adresser à notre sensibilité …afficher plus de contenu…

Cet extrait est une analogie métaphorique justifiant l’exclusion des artistes. Il pose la question du rapport entre l’art et le vrai (ou la réalité). A la lumière de ce texte se pose la question : l’émotion dans l’art est-elle génératrice d’illusions ? L’émotion relève de la passion, elle est sensible et subit par le sujet. Plus précisément l’émotion esthétique est un sentiment provoqué par une œuvre d’art. L’illusion est un terme plutôt négatif manifestant une déformation du réel. L’art qui suscite une émotion déforme-t-il la réalité perçue par le spectateur ? Est-il un chemin de vérité ? Toute la question est de savoir si l’art ne s’adresse qu’à la sensibilité. Platon penche plutôt pour cette solution. Il l’expose en trois temps : d’abord avec l’analogie du lit, ensuite il manifeste sa conception de l’art en posant une question à son interlocuteur, qu’il illustre dans une dernière