L'évolution de l'évolution de l'evolution dans notre anthropologie
La sélection naturelle conduit au maintien de structures favorisant l’adaptation des êtres vivants à leurs milieux de vie. Pourtant, certains caractères anatomiques ne semblent pas apporter d’avantages particuliers ou sont sans fonction apparente.
Comment expliquer l’existence et le maintien de certaines caractéristiques humaines en apparence peu favorables ?
Contrainte évolutive : Ce qui explique pourquoi une caractéristique ne s’est …afficher plus de contenu…
Certaines innovations évolutives subissent des compromis ou sont liées à l’histoire évolutive de l’anatomie de l’espèce. Le document 1 montre que la présence d’un bassin plus étroit complique le passage de la tête du bébé dont le volume a augmenté au cours de l’évolution de la lignée humaine. Le tableau montre que l’on est passé de 450 à 1 450 cm3 en un peu plus de trois millions d’années. Cependant l’apparition de la bipédie s’accompagne d’un rétrécissement du bassin. L’émergence de la bipédie a donc eu pour conséquence une augmentation des risques de mortalité lors de l’accouchement mais sans que cela soit préjudiciable à la survie des espèces. = COMPROMIS SELECTIF
La présence de tétons chez l’homme s’explique par une contrainte de construction. En effet, ces tétons …afficher plus de contenu…
La modification de notre alimentation et le fait que notre mâchoire soit devenue plus étroite rend les dents de sagesse inutile voire gênante. Quand certaines caractéristiques n’apportent plus d’avantage en termes de sélection naturelle, elles peuvent disparaître progressivement au cours du temps.
3. Synthèse : Certaines structures ne s’expliquent pas par l’action de la sélection naturelle, comme par exemple la longueur du canal déférent qui s’explique par la position originelle des testicules, ou encore l’existence de dents de sagesse qui n’apportent plus d’avantage en terme de sélection naturelle. Enfin, certaines structures qui ne sont plus utiles comme les tétons masculins subsistent aujourd’hui à l’état atrophié.