L'île des esclaves, scène 1
Plaisirs simples supplantent angoisse existentielle.- Le maître l’apostrophe durement pour le remettre dans le droit chemin : « Eh ! ».- Confusion « je » et « nous ». Valet considéré comme partie du maître. « ne perdons point » l.19, « ne négligeons rien ». Maître ne se méfie pas : le valet lui appartient naturellement.B- Il domine le dialogue car il a la connaissance- Maître sait : ses répliques sont plus longues. C’est lui qui raconte le naufrage, l.12 à 16. Perdu dans ses pensées = soliloque : introduit les deux personnages féminins pour le spectateur.- Le valet ignore et pose les questions : « qu’est-ce que c’est que cette race-là ? » l.21.- Le maître …afficher plus de contenu…
Projection imaginaire. La juxtaposition entre l’Antiquité : « Athènes » + « Iphicrate », et les relations contemporaines : maître-valet + personnage contemporain, Arlequin = annonce le mélange tragédie – comédie et suggère le rôle symbolique de la scène. Elle propose un miroir au spectateur.- Prise de conscience du valet dans l’apparition du pronom de la première personne distinct de celui de son maître : « ils ne font rien aux esclaves comme moi », « je vous plains ». Fin de la conjugaison au pluriel : « cherchons », « reposons-nous ».B- Inversion du rapport de force- Regrets d’Iphicrate. Il prend conscience qu’il a révélé sa liberté à son valet : « Cela est vrai » l.28. Sa domination lui semblait si naturelle qu’il n’a pas pris conscience de la fragilité de ce rapport de force. C’est le valet qui pose