L.A. 1 : acte 2 scène 8. ARGAN, la prenant pour la fouetter. — Allons, allons.LOUISON. — Ah ! mon papa, vous m'avez blessée. Attendez, je suis morte.Elle contrefait la morte.ARGAN. — Holà. Qu'est-ce là ? Louison, Louison. Ah ! mon Dieu ! Louison. Ah ! ma fille ! Ah !Malheureux, ma pauvre fille est morte. Qu'ai-je fait, misérable ? Ah ! chiennes de verges. LaPeste soit des verges ! Ah ! ma pauvre fille ; ma pauvre petite Louison.LOUISON. — Là, là, mon papa, ne pleurez point tant, je ne suis pas morte tout à fait.ARGAN. — Voyez-vous la petite rusée ? Oh çà, çà, je vous pardonne pour …afficher plus de contenu…

Le théâtre offre un microcosme de la société avec des personnages variés ressemblant aux gens du monde réel. Il vise à la mimesis, c’est-à-dire a l’imitation de réalité. Il donne vie aux comédies notamment …afficher plus de contenu…

Cette réplique illustre l’essai d’Argan de faire appel à une ruse propre à lui dans le but d’obtenir des réponses en se qui consiste Angélique et le jeune homme secret. Mais, la petite impose aussi une condition, qui est de garder la conversation seulement entre eux, par la négation « ne dite pas à ma sœur ». Elle annonce ensuite la présence d’un homme étranger dans « la chambre de ma sœur » complément circonstancielle de lieu, ce qui attire l’attention du père qui désire en savoir davantage par la répétition de la locution interjective « hé bien » aux ligne 17, 19, 21, 24 » tout en variant sa tonalité qui devient de plus en plus sérieuse et grave, ce qui suscite le rire des spectateurs. La rusée dévoile ensuite partiellement l’identité de