L4homme sa peinture et les femmes

1383 mots 6 pages
Louis, artiste peintre, est un grand amateur de femmes. Il les choisit minutieusement et trouve dans chacune d'elles, ce petit quelque chose qui lui permet de peindre dans une folie enivrante …

Minuit sonne à l'horloge, je pris mon manteau et enfilai mes chaussures avant de fermer mon atelier à double tour ! Mes pas me portèrent jusqu'au Hédas. Je poussai le battant du bar l'imparfait. Nicole, la serveuse, me fit son éternel sourire de bienvenue.
-« Bonsoir Louis ! », me dit-elle d'un ton enjoué.
Je lui retournai sa politesse, sans plus d'attention. Je lançai un regard furtif dans la salle avant de m’accouder lentement au bar et commençai à regarder fixement la flamme rousse qui siégeait près de moi. Celle-ci ne mit pas beaucoup de temps à se rendre compte du manège que j’entamai. J’ai supposé, à son regard aguicheur*, qu’elle ne tarderait, sans doute pas, à venir m’aborder. Un quart d’heure plus tard, mes suppositions furent confirmées, et la crinière fuguasse de cette beauté vint se poser à côté de moi. « Je vois bien votre petit jeu, monsieur ! me dit-elle, De quel jeu parlez-vous donc ? » répondis-je ironiquement.
Elle me répondit par un rire cristallin et me tira par la manche. Surpris par une telle confiance et une étonnante vivacité, je me laissai entraîner tout naturellement par la jeune femme. Arrivés au pas de la porte, je sentis un frisson d’excitation remonter le long de ma colonne vertébrale. L'air frais nocturne nous fouetta de plein gré. J'inhalai une bouffée d'air qui me brûla les narines. J’imaginai déjà, le chef d’œuvre flamboyant que pourrait me fournir cette merveille.

3h du matin sonne au clocher. Je me levai en regardant autour de moi, deux verres vides gisaient sur la table du salon et la jeune femme s'était lamentablement endormie sur le canapé. Je m'apprêtai à quitter les lieux quand une voix encore endormie me stoppa: « … Que fais-tu ? Il est temps pour moi de partir, j’ai du travail ! Mais … peut-on se voir,

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