LECTURE D'UNE DECISION DE JUSTICE
Vu l'article 1348 du code civil ; Attendu, selon l'arrêt attaqué, que Mme X a assigné les époux Y en paiement d'une certaine somme qu'elle prétendait leur avoir prêtée ; Attendu que, pour la débouter de cette demande, l'arrêt, après avoir estimé que, compte tenu des liens d'affection très étroits et très anciens unissant les parties, Mme X pouvait se prévaloir de l'impossibilité morale de s'être constituée une preuve par écrit de l'obligation pour les époux Y de rembourser les sommes réclamées, retient qu'elle ne produit aucun commencement de preuve par écrit ; qu'en statuant ainsi, alors que l'exception qu'institue le texte susvisé n'est pas subordonnée à l'existence d'un commencement de preuve par écrit, la cour d'appel l'a violé ; Par ces motifs, casse et annule, en toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 24 mai 2012, entre les parties, par la cour d'appel de Rouen ; remet, en conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit arrêt et, …afficher plus de contenu…
Selim X et que ses factures n'avaient pas été payées, M. Farouk X l'a assigné en paiement de la somme de 110 246,08 €