La 3eme republique
En dépit des actions importantes pour implanter le République, on sent la faiblesse des opportunistes. En effet on les accuse de ne pas se préoccuper des difficultés économiques et du chômage, important dans les années 80. De plus, on leur reproche une instabilité ministérielle.
Le général Boulanger est ministre de la guerre en 1886. Très populaire parmi les déçus du nouveau régime et les Revanchards (il est surnommé le « général Revanche »), il est considéré par les Opportunistes comme un danger pour la République et la paix. En effet, relevé de ses fonctions ministérielles en 1887 puis mis à la retraite en 1888, il devient le point de ralliement de tous les mécontents : les radicaux, les Nationalistes, les représentants de la droite monarchiste et bonapartiste. En octobre 1887, la presse met au jour un trafic de décorations par le propre gendre du président de la République Jules Grévy. Ce scandale, relayé à droite par les boulangistes et à gauche par les ambitieux Jules Ferry et Georges Clemenceau, jette le déshonneur sur le gouvernement d'alors et entraine la démission de Jules Grévy. Boulanger devient le point de rencontre des espérances les plus contradictoires et donne l'espoir à tous. Il est élu plusieurs fois député en province en 1888 puis à Paris en 1889 mais il refuse de s'emparer du pouvoir par la force comme le lui demandent certains de ses partisans. Menacé de passer en Haute Cour de Justice pour « atteinte à la sûreté de l'État », il s'enfuit en Belgique en avril 1889.
Après la crise Boulanger, la France connait un scandale en 1882 avec le scandale de Panama. En effet, des députés de gauches sont accusés d’avoir touchés des pots de vin de la compagnie du Canal de Panama qui lui permet de lancer des emprunts dans le public. Le peuple a donc le sentiment que la classe politique et le monde des affaires se rapprochent. C’est alors que débutent les