La bête humaine
p. 179 à 183
Situer le passage :
Le passage se situe juste après que Séverine soit montée dans le train que Jacques conduisait, afin de se rendre à Paris. Arrivée alors à Paris, Séverine rend visite à M. Camy-Lamotte, secrétaire général au ministère, pour s’assurer de sa protection concernant l’affaire Grandmorin. Afin d’y parvenir, Séverine use des ses charmes et séduit Camy-Lamotte. Cependant, ce qu’elle ne sait pas c’est que Camy-Lamotte est déjà convaincu de la culpabilité des Roubaud, car celui-ci possède un papier retrouvé, sur lequel Séverine avait écrit le message du rendez-vous à Grandmorin. De plus, lorsque Camy-Lamotte demande à Séverine d’écrire quelques lignes sur un bout de papier, ce dernier reconnaît immédiatement l’écriture.
Résumé du passage :
Après que Séverine soit partie, le juge Denizet confie à Camy-Lamotte qu’il pense que Cabuche est peut-être le coupable. Cependant, Camy-Lamotte décide de protéger les Roubaud, malgré le fait qu’il soit persuadé qu’ils sont coupables, car ce dernier sait que, s’il révèle l’affaire concernant la vie scandaleuse de Grandmorin, cela provoquera un scandale. Alors, Camy-Lamotte conseille à Denizet de recourir à un non-lieu, et lui propose même un poste à Paris ; ce que Denizet accepte car il sait que c’est dans son intérêt.
Analyse du passage :
* Fil conducteur :
La Justice critiquée par Zola
* Contexte de l’histoire:
L’action de l’histoire se déroule lors de la fin du Second Empire avec la chute de Napoléon lll, en 1870 (défaite de Sedan face aux Prussiens). C’est une période d’instabilité où règne la corruption, et c’est pourquoi Zola critique la justice. * Révolution industrielle + essor capitalisme inégalités sociales, ouvriers exploités (mines)
* Focalisation :
La narrateur = externe – interne peut rentrer ds pensées de Denizet (ex. : l. 19-20 « sa conviction était faite … À quoi bon ruiner … » + l. 51-52 « Il était en train de calculer