La béatitude de spinoza

759 mots 4 pages
Aux XVII siècle, Baruch SPINOZA est le premier philosophe à reconnaitre le désir positif. Il est alors un des philosophes de la joie. L’Ethique est considérée comme son œuvre majeure. Celle-ci analyse les faux sentiments et les faux comportements. Elle comporte cinq parties dont nous traitons la quatrième qui aborde « de l’esclavage des hommes ou de la force des passions ». Le thème général de cet extrait est la joie, que l’auteur nomme plus précisément la béatitude. Sous un angle précis, ce texte aborde les thèmes suivants l’accroissement d’une force de vie grâce à la joie, l’affaiblissement de l’être humain par la moquerie, ainsi que la nécessité de l’unité Corps et Esprit obtenue par la libération de nos passions et de nos préjugets. En quoi consiste la béatitude pour l’auteur ?
Dans cet extrait, SPINOZA a voulu démontrer qu’une « vie bonne » est une vie heureuse. Nous allons étudier tout d’abord la différence entre la moquerie et le rire (l.1-3), puis, la joie permet l’accroissement d’une force de vie à l’inverse de la tristesse (l.4-15). Nous nous pencherons enfin sur l’homme de sagesse (l.20-30).

Tout d’abord nous devons définir le terme « Homme », l’Homme est l’espèce humaine la plus évoluée de toutes les espèces vivantes. Le rire est le propre de l’Homme. Il est associé à la joie. En effet, Descartes a dit « il semble que le rire soit l’un des principaux signes de la joie ». La joie pure, plus précisément appelée béatitude par SPINOZA, engendre l’accroissement de la puissance d’exister, de la force de vie. Du reste, il parle de la joie conceptuelle de Dieu. En revanche, la raillerie, la moquerie, signifie rire d’autrui, et engendre ainsi l’affaiblissement de soi-même. SPINOZA dénonce le fait qu’on associe le rire au diable, ce serait plutôt la moquerie. Nous donc pouvons en déduire que le rire et la raillerie comme l’indique l’auteur sont deux concepts bien différents.

Ensuite, le philosophe juge sévèrement la conception d’une vie triste

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