la banque central de tunis et les sources de financement de économie tunisienne
L’économie de la Tunisie est inscrite dans un processus de réformes économiques et de libéralisation depuis 1986 après trois décennies de dirigisme et de participations de l’État à l’économie. Avec, à partir du 1er janvier 2008, l’ouverture à la concurrence mondiale par l’entrée en vigueur de l’accord de libre-échange conclu avec l’Union européenne en 1995, l’économie tunisienne fait face à des défis de mise à niveau de pans entiers de son économie tout en bénéficiant d’une croissance économique annuelle soutenue de l’ordre de 5 % par an depuis une dizaine d’années.
L’économie de la Tunisie est historiquement liée à l’agriculture (blé, olives, dattes, agrumes et produits de la mer), aux mine set à l’énergie (grand producteur de phosphates et dans une moindre mesure d’hydrocarbures), au tourisme (6,5 millions de touristes en 2006) et aux industries manufacturières (textiles, agroalimentaire et électromécaniques) dans une perspective extravertie (grand nombre d’entreprises industrielles totalement ou partiellement exportatrices). Ainsi, son économie diversifiée la distingue de celle de la plupart des États des régions africaine, nord-africaine et moyen-orientale. Par rapport aux autres pays du Maghreb (Algérie et Maroc), elle se hisse à la deuxième place pour le revenu par habitant3,4 et deuxième pour le niveau de développement derrière la Libye5. De plus, la Tunisie est, au même titre que le Maroc, l’un des seuls pays de la région à être entré dans la catégorie des « pays à revenus moyens ».
L’économie tunisienne, qui bénéficie désormais d’un degré d’insertion dans les échanges mondiaux parmi les plus élevés du monde6, est distinguée au Forum économique mondial sur l’Afrique, tenu du 13 au 15 juin 2007, comme la 1re économie la plus compétitive d’Afrique, devançant l’Afrique du Sud, et la 29e sur 128 au niveau mondial7.
Les différentes modes de financement de l’économie tunisienne
(Concernant le financement des PME)
1) Financement