La banqueroute
La banqueroute
Année Universitaire : 2009-2010
INTRODUCTION
Il est certes incontestable que les relations d’affaires ne sont pas toujours des relations saines, et que la vie des affaires n’est pas une communauté idéale, dans laquelle il n’y a que les anges et les saints. La pratique nous a montré que le monde des affaires est plein de comportements malhonnêtes, et de délinquance, ce type de délinquance est appelé par les criminologues « la délinquance en col blanc ». Cette expression est significative, car certains agissements frauduleux et malhonnêtes sont commis par des personnes dignes de confiances et de respect, tels que les chefs d’entreprises les dirigeants sociaux etc.… Ainsi la gravité de ces agissements ce trouve accentuée lorsqu’ils sont commis dans une période où l’entreprise traverse une situation irrémédiablement compromise, surtout lorsqu’elle se trouve dans l’impossibilité de rembourser ses dettes. Habituellement, le fait de ne pas payer ses dettes ne constitue pas en soi une infraction. Cependant, le commerçant aux abois est souvent tenté de se livrer à des manœuvres qui, destinées à redresser la situation où à retarder la cessation de paiement, vont le plus souvent compromettre davantage les intérêts déjà menacés des créanciers. Cette situation est appelée en droit des difficultés d’entreprise, l’état de cessation des paiements où l’impossibilité pour une entreprise de faire face au passif exigible avec son actif disponible. A ce niveau l’entreprise débitrice ce trouve en face de deux situations qui peuvent être soit au mieux sa mise sous règlement judiciaire, soit au pire des cas la reconnaissance de la commission d’une banqueroute. Cette dernière est traditionnellement définit comme étant une faillite accompagnée d’actes délictueux, de nature à nuire aux droits et intérêts des