La belle epoque
La « Belle Époque » est-elle réellement une période de prospérité pour la France ?
Pour proposer une réflexion sur ce thème, nous aborderons dans un premier temps les aspects positifs de la période, en insistant sur la puissance de la France, sur sa prospérité et sur une stabilité retrouvée. Néanmoins, au risque de noircir le tableau, nous évoquerons aussi les multiples tensions qui animent le pays ainsi que les profondes inégalités qui le divisent. I. L’avant guerre, une période de puissance, de prospérité et de stabilité
1. La rayonnement de la puissance française
- une puissance économique : 4ème rang mondial (construction automobile, metro 1900, aviation (ex R.Garros), chimie, électricité, cinéma Lumières + Le Voyage dans la Lune 1er film de science fiction par Méliès, exportation (15% du PIB) , stabilité du franc) en 1916, revenu industriel > revenu agricole
- une puissance coloniale: un vaste empire : 11Mkm², 50M d’habitants (Afrique, Asie)
- une puissance diplomatique entente cordiale avec GB en 1904, triple entente en 1907, forte réaction lors des crises marocaines)
- une puissance qui rayonne (Paris =capitale cultuelle (3M d’hab , 3ème après Londres et NY), élan culturel et intellectuel : peinture, expo universelle)
T : un rayonnement qui s’appuie sur une vie politique dépassionnée 2. Une vie politique stabilisée
- la fin des divisions liées à l’affaire Dreyfus (Dreyfus réhabilité par le pdt Loubet en 1906)
- la république est consolidée (consensus républicain renforcé par les radicaux, anticléricalisme (loi de séparation Eglises/Etat 1905)
- un modèle politique à son apogée
T : un calme politique à l’origine d’un optimisme social