La besace commentaire composé
Dans sa septième fable, « la Besace », La Fontaine utilise le Singe, l’Ours, l’Eléphant, la Baleine, la Fourmis mais aussi Jupiter, le dieu des dieux afin de dénoncer le jeu de l'amour-propre de l’homme. Jupiter appelle les animaux afin d’obtenir un avis sur son « travail » ; il leur demande de critiquer leur propres apparence, mais aucune bête ne trouve quelque chose à dire sur elles-mêmes, mais en disent beaucoup trop sur les autres.
Dans ce commentaire, je vais étudier d’une part les défauts des animaux, et je finirais par une analyse sur ces animaux perplexes, qui se montre être une vive critique sur l’homme.
Le premier à parler dans le discours des animaux est le Singe. Ainsi que les autres créatures, il n’a absolument rien à reprocher, mais pourtant trouve des défauts à son voisin. L’amour propre ici est biens mise en valeur. « Mon portrait jusqu’ici ne m’a rien reproché » explique le Singe au vers 11. Il s’aime trop pour percevoir ses défauts, il décide donc de critiquer les défauts l’Ours au vers 12 « Mais pour mon frère l'Ours, on ne l'a qu'ébauché: Jamais, s'il me veut croire, il ne se fera peindre ». Mais quand l’Ours prend la parole, il va s’opposer au jugement du Singe, car il ne se trouve aucun défaut non plus. Cette accumulation tout au long de texte nous présente donc ces animaux comme-étant un peu égocentriques, mais serait-ce une sorte d’hypocrisie envers leur créateur ?
Le texte commence par les paroles de Jupiter faisant une annonce aux animaux : « Que tout ce qui respire s’en vienne comparaître… » ; Ici l’utilisation du subjonctif amplifie la puissance de Jupiter. Il est donc clair que Jupiter est très autoritaire. Les animaux pourraient être alors effrayés par cette puissance, et par se jugeant parfaits, ils sauvent leur peau, car il ne faut pas oublier que la Fontaine vivait sous le règne et l’autorité de Louis XIV. « Jupiter » étant Louis XIV, afin de garder une parfaite image, pourrait punir