Le fond de cette affaire repose sur le phénomène complexe de la bioluminescence, et le projet de M.Frankeinlight était fondé sur le détournement de ce procédé naturel.
La bioluminescence est le résultat d’une réaction entre la luciférine (substrat) et la luciférase (enzyme) permettant par oxydation, excitation, désexcitation la création d’un photon et donc de lumière. Ce phénomène, permet aux animaux de vivre dans les conditions extrêmes des abysses en leur permettant de s’éclairer, de communiquer, de chasser et de survivre aux prédateurs. De plus, la bioluminescence n’est pas sans utilité pour l’homme ; c’est un phénomène qui attire l’attention et on ne cesse de trouver des utilisations, notamment grâce à l’ATP. Elle joue un rôle dans la criminologie, dans l’analyse de la biomasse ou encore dans le domaine médical.
Nos investigations nous ont permis d’entrevoir certaines hypothèses quant à ce que M.Frankeinlight projetait pour l’espèce humaine (transgénèse et modification du génome humain). Cependant, le scientifique prétend qu’il n’allait créer un homme bioluminescent que par pur challenge scientifique.
La difficulté de cette affaire fut de discerner les limites de l’utilisation de la bioluminescence, même s’il est certain que ce phénomène pourrait être le support de progrès futurs dans notre quotidien. Les applications existant à ce jour, ne posent aucun problème de bioéthique. Elles ne peuvent, en effet, à leur stade, nullement atteindre la morale de chacun.
Cette définition s’oppose à l’utilisation que M.Frankeinlight s’apprêtait à faire de la bioluminescence. Il voulait créer un homme lumineux. C’est le motif d’arrestation de ce savant fou. Les lois françaises interdisent, en effet, la transgénèse à l’égard de l’Homme. Le projet du suspect utilisant ce type de manipulation, sa condamnation s’avère évidente.
Mais cette enquête reflète en réalité une question bien plus complexe :

Jusqu’où peut aller la science sans heurter les problèmes moraux ?